Concert 10ème Anniversaire du Terkabrass

Classé dans : Article de Presse, Terkabrass | 0

Photo Terka 1 Photo Terka 2

 

Article des DNA du 31 mars 2015

Il y a dix ans , naissait le Terkabrass, émanation de l’orchestre d’harmonie Echo de Turckheim, sous l’impulsion de deux trompettistes passionnés, Julien Piazzon et Olivier Burkhart. Le premier concert de la formation a eu lieu à l’église Ste Anne de Turckheim, le 20 mars 2005, dimanche des rameaux. Il était donc naturel de programmer le 10e anniversaire un autre dimanche des rameaux.
Le public était au rendez-vous de l’événement et certains ont même dû écouter le concert debout au fond de la salle. Pendant presque trois heures, les musiciens ont assuré le show. La première partie était animée par le Terkabrass composé aujourd’hui d’une vingtaine de cuivres et percussions. Il en faut de la poigne pour « dompter » une telle formation presque exclusivement constituée d’hommes ! Caroline Fussner, qui dirige le groupe depuis sa création, a su relever le défi. Sous sa baguette experte, les musiciens ont montré qu’ils sont à l’aise dans tous les registres, de la polka à la musique classique, en passant par la musique de film. Leur virtuosité a été à son apogée avec l’interprétation de Titanic Fantasy de J. Horner, arrangé pour l’occasion, comme bon nombre de pièces musicales du jour, par Julien Piazzon. Les percussionnistes du groupe ont ensuite pris le relais, le temps pour les cuivres de récupérer leur souffle. Un moment d’exception avec Ryoko et Etienne au marimba et vibraphone, puis avec les quatre percussionnistes aux tambours japonais.
Le Terkabrass a voulu un concert exceptionnel pour son 10e anniversaire. Il a donc fait appel aux anciens pour enrichir les rangs de ses musiciens sur la troisième partie. Celle-ci a démarré avec trois chœurs de cuivres avant d’enchaîner les morceaux qui ont fait la renommée de la formation. Un «voyage souvenir» apprécié à sa juste valeur par le public. Les musiciens ont été largement récompensés par les applaudissements soutenus des auditeurs peu pressés de les voir quitter la scène.

 

Laisser un commentaire